vendredi 6 mars 2009

Paroles indiennes


Paroles indiennes
"Je ne comprenais pas alors tout ce qui c'est achevé là. Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge, je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin. Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là. C'était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donné dans ma jeunesse, vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n'a rien fait, car le cercle de la nation est brisé, il n'y a plus de centre depuis longtemps et l'arbre marqué d'une cicatrice est mort..."
Black Elk (Chef Sioux) survivant du massacre de Wounded Knee.



"Comment peut-on acheter ou vendre le ciel ou la chaleur de la terre? Cette manière de penser nous est étrangère. Si nous ne possédons pas la fraicheur de l'air ni le miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous les acheter?
"Seattle (chef de la tribu des Dwamish).





"Le silence n'existe pas dans vos villes, on ne peut pas y entendre le murmure des feuilles au printemps ou le bruissement des ailes des insectes. Nous préférons le bruit léger du vent qui balaye la surface d'un étang, l'odeur du vent après une pluie au milieu de la journée ou parfumé par l'odeur des pins. L'air est un bien précieux pour nous car toutes les choses partagent le même souffle de vie. L'arbre, l'animal et l'homme.
Seattle (chef de la tribu des Dwamish).

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